mercredi 29 janvier 2014

Dome par Ellane92


Carte d’identité :
Titre : Dôme – Tome 1 et Tome 2
Auteur : Stephen King
Editeur : Albin Michel
Pages : environ 1200 pages avec les 2 tomes
Type : Roman horreur/SF/Fantastique
Note : 3/5

Description :
Un matin, la petite ville de Chester’s Mills se retrouve coupée du monde  par le Dôme, barrière invisible, quasi-imperméable mais surtout infranchissable. Big Jim, 2nd conseiller de la ville et avide de pouvoir, s’efforce d’installer au plus tôt une petite dictature,  dont il serait le tyran, en s’appuyant sur les fous, imbéciles et peureux qu’il trouve sur son chemin En guise de contrepouvoir, Barbie, ex-colonel de l’armée, soutenu par la journaliste locale, la restauratrice pour laquelle il travaille, un assistant médecin et une poignée d’adolescents, cherche à comprendre ce qu’est ce Dôme, d’où il vient, et bien sûr et surtout, comment en sortir.

Mon avis :
J’ai été personnellement très déçue par ce dernier roman de S. King. Il y a manqué le petit élément « fantastico-horrifique » qui fait généralement frissonner quand la fenêtre claque brusquement, le méchant vraiment très méchant (Flagg dans le Fléau, le Clown dans Ca…) et le/les héros un tant soit peu charismatiques, ce qui était « la patte » de l’auteur dans ses premiers romans (Ca, Le Fléau, La part des ténèbres, Simetierre, Shinning…). Là, j’ai plutôt eu l’impression de lire une histoire qui critique la société actuelle (quelque chose du genre « les moutons ont le berger qu’ils méritent »), où chacun, à peu d’exception près, essaie de tirer profit (ou a minima, de s’en sortir le moins mal possible) de chaque situation.

Le 1er tome de 650 pages n’en finit pas de commencer le livre : à mon sens il ne s’y passe rien, rien d’autre que la mise en place de l’histoire. Le 2nde tome, que j’ai préféré, est également léger en action, et surtout, il n’y a pas beaucoup de surprises, d’imprévus : l’histoire lancée continue de façon classique, jusqu’au dénouement final de ce qu’il advient de la ville, et que l’on voit arriver gros comme une maison dès le début du second volume. Quant à la toute fin, elle fait référence à une sorte de pseudo-mysticisme ésotérique dont on se demande ce qu’il fiche là.

Je suis sans doute passée à côté de l’intérêt de l’histoire et du livre.

Il n’empêche qu’il reste quand même la talent incontesté de conteur de S. King, ses formulations géniales, son sens de l’humour décalé et cynique, qui font que je n’ai pas eu l’impression d’avoir perdu mon temps.

Je conseillerai ce livre :
Aux amateurs de S. King, de fantastique et de SF

 Vous pouvez également retrouver cette critique et bien d'autre autour du theme Stephen King ICI

2 commentaires:

  1. Je préfère cette couv que la française !

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    1. Oui moi aussi. Quand je trouve d'autres couvertures j'aime bien en mettre d'autres éditions. C'est sympa de voir ce qui ce fait ailleurs

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