Carte d’identité :
Titre : Dôme – Tome 1 et Tome 2
Auteur : Stephen King
Editeur : Albin Michel
Pages : environ 1200 pages avec les 2 tomes
Type : Roman horreur/SF/Fantastique
Note : 3/5
Description :
Un
matin, la petite ville de Chester’s Mills se retrouve coupée du monde
par le Dôme, barrière invisible, quasi-imperméable mais surtout
infranchissable. Big Jim, 2nd conseiller de la ville et avide de
pouvoir, s’efforce d’installer au plus tôt une petite dictature, dont
il serait le tyran, en s’appuyant sur les fous, imbéciles et peureux
qu’il trouve sur son chemin En guise de contrepouvoir, Barbie,
ex-colonel de l’armée, soutenu par la journaliste locale, la
restauratrice pour laquelle il travaille, un assistant médecin et une
poignée d’adolescents, cherche à comprendre ce qu’est ce Dôme, d’où il
vient, et bien sûr et surtout, comment en sortir.
Mon avis :
J’ai
été personnellement très déçue par ce dernier roman de S. King. Il y a
manqué le petit élément « fantastico-horrifique » qui fait généralement
frissonner quand la fenêtre claque brusquement, le méchant vraiment très
méchant (Flagg dans le Fléau, le Clown dans Ca…) et le/les héros un
tant soit peu charismatiques, ce qui était « la patte » de l’auteur dans
ses premiers romans (Ca, Le Fléau, La part des ténèbres, Simetierre,
Shinning…). Là, j’ai plutôt eu l’impression de lire une histoire qui
critique la société actuelle (quelque chose du genre « les moutons ont
le berger qu’ils méritent »), où chacun, à peu d’exception près, essaie
de tirer profit (ou a minima, de s’en sortir le moins mal possible) de
chaque situation.
Le 1er tome de 650 pages n’en finit pas de
commencer le livre : à mon sens il ne s’y passe rien, rien d’autre que
la mise en place de l’histoire. Le 2nde tome, que j’ai préféré, est
également léger en action, et surtout, il n’y a pas beaucoup de
surprises, d’imprévus : l’histoire lancée continue de façon classique,
jusqu’au dénouement final de ce qu’il advient de la ville, et que l’on
voit arriver gros comme une maison dès le début du second volume. Quant à
la toute fin, elle fait référence à une sorte de pseudo-mysticisme
ésotérique dont on se demande ce qu’il fiche là.
Je suis sans doute passée à côté de l’intérêt de l’histoire et du livre.
Il
n’empêche qu’il reste quand même la talent incontesté de conteur de S.
King, ses formulations géniales, son sens de l’humour décalé et cynique,
qui font que je n’ai pas eu l’impression d’avoir perdu mon temps.
Je conseillerai ce livre :
Aux amateurs de S. King, de fantastique et de SF
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